La correction du Seigneur

La correction du Seigneur

À l’heure de la rentrée scolaire, il est temps pour beaucoup d’abandonner la douce insouciance de l’été afin de faire face aux nouveaux challenges. Pour les étudiants, cela veut dire être à nouveau scrutés de près, corrigés et jugés sur leurs moindres faits et gestes. En fait, il en va de même pour beaucoup de professionnels dont nous faisons partie, quoique parfois de manière moins directe.

Nous recevons des retours chaque jour, certains plaisants et d’autres moins. Dans le dernier cas, il est plus aisé d’accepter la remarque lorsqu’elle vient de quelqu’un que l’on estime et respecte, et dont on sait qu’il veut notre bien. Il n’est jamais agréable au premier abord d’être corrigé car l’on a tort, mais savoir accepter le reproche permet souvent d’en sortir grandi.

Qui veut notre bien plus que Dieu? Lorsqu’il nous corrige, c’est pour nous faire participer à sa sainteté. Dans le chapitre 12 de l’épitre aux Hébreux (versets 5 et 6), on nous parle de l’éducation paternelle de Dieu: «Avez-vous oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme des fils: Mon fils, ne méprise pas la correction du Seigneur, et ne te décourage pas quand il te reprend? Car celui qu’aime le Seigneur, il le corrige, et il châtie tout fils qu’il agrée.»

Une correction qui sauve

Une correction engendre une amélioration, elle se veut bienveillante et n’est jamais gratuite. Lorsque nous sommes dans l’épreuve, ce n’est pas parce que nous sommes punis pour les pêchés de nos ancêtres – heureusement que nous avons maintenant compris cela. De même, ceux qui s’auto-infligent des souffrances font fausse route, car cette violence (qui n’est pas une correction) ne vient pas de Dieu, mais de leur propre vanité.

La correction du Seigneur nous pousse à réaffirmer notre foi et à nous rapprocher de Lui, soit à devenir meilleurs. Nous ne savons pas ce que Dieu veut pour nous, et nous pouvons trouver une épreuve injuste, tel un enfant qui ne comprend pas le reproche de son père. Cependant, le Seigneur veut nous faire prendre part à sa sainteté, et il nous corrige pour nous en montrer la voie.

Réjouissons-nous d’avoir la chance de recevoir la correction de Dieu qui sauve, et acceptons-la afin de nous élever!

Etienne et Marie Maillard