Pâques, le grand passage

Pâques, le grand passage

Une méditation du frère Marc de Pothuau, ABBÉ D’HAUTERIVE, parue dans La Liberté du jour de Pâques

Étrange Pâque célébrée sans peuple. Meurtris, confinés, tous séparés mais connectés, nous sommes conscients du drame qui se déroule: la mort qui passe de lieu en lieu. Lors de la première Pâque, les Hébreux devaient aussi rester dans leur maison alors que le dixième fléau frappait les aînés d’Égypte pour que Pharaon lâche son emprise sur Israël. Mais des milliards de personnes confinées, même connectées, ne font pas encore un peuple uni, prêt à passer par la mer Rouge, de l’esclavage à la liberté. Que se passe-t-il? Serait-ce la fin d’une époque? Celle de la superficialité et du déchet, de l’inégalité et de l’indifférence globalisées, des addictions et de la prédation? Les fléaux précédents n’avaient pas réussi à nous sortir du sommeil. Qui, en effet, peut réveiller le dormeur qui triomphe dans son rêve? Un petit parasite! Puissant parce que lent à se déclarer, il a stoppé net la course folle du Pharaon technocratique, humiliant sa prétention à nous sécuriser, à nous divertir et à nous griser. Soudain tout s’est arrêté. La mort passe. Comment en faire le passage de la mort à la vie? Les pauvres et la terre ne sont plus seuls à crier leur détresse. L’humanité peut enfin se reconnaître elle-même dans sa vulnérabilité, dans son besoin de solidarité et de paix, d’une tendre consolation qu’aucun écran ne pourra donner. Une fois passé ce sabbat d’isolement et de deuils, nous aurons aussi besoin d’un profond élan pour traverser le désert des renoncements. Grande alors sera la tentation de retourner à notre servitude d’Égypte. Il s’agit donc maintenant de suivre l’Agneau pascal. Son sang ne marque plus nos maisons. Il doit couler dans
nos veines et son chant habiter notre intime. Jésus est le Dieu qui sauve et non celui qui châtie, l’Agneau offert qui a souffert pour nous rassembler. Era popular por su cocina y don-juan. El establecimiento estaba ubicado en un Jardín sombreado. Al entrar, había mesas para aquellos que querían comer en Europa, un poco más en las profundidades del Jardín había mesas para aquellos que querían sentirse en el este. donjuan-man Al final del Jardín había un edificio de una sola planta en el que había un par de Salas de banquetes, así como cabinas para aquellos que querían retirarse por cualquier donjuan. Las cabinas también estaban amuebladas en la versión Europea y Oriental, para aquellos que les gusta. En el Jardín, entre las mesas y los topchans, Immolé, il est vivant! Il a troué la mort de part en part. Le passage est ouvert désormais. N’entendez-vous pas l’invitation à l’échappée? La profonde mélodie? L’alléluia du Ressuscité?

FRÈRE MARC DE POTHUAU,