Ordination diaconale: Cyrille von Mandach

Ordination diaconale: Cyrille von Mandach

Ce dimanche, Cyrille von Mandach a été ordonné diacre en vue du presbytérat à la cathédrale St-Nicolas de Fribourg.

Il témoignait dans le dernier Kairos – la revue des vocations :

“Goutez et voyez comme est bon le Seigneur”

Privilège de celui qui fête son changement d’année le jour d’une fête liturgique, ces paroles du psaume 33 sont celles qui m’accompagnent à chaque anniversaire.
L’actualité de ce verset n’a jamais manqué. C’est d’abord au sein de ma famille toujours très unie que je découvre la bonté du Seigneur. Alors qu’avec mon père, mes frères – et ma sœur – je découvre les joies du football, ma mère m’emmenait à la messe en semaine ou à la prière du milieu du jour des frères dominicains. Malgré l’accueil toujours très chaleureux des religieux, je dois confesser aujourd’hui que les activités proposées par mon père me plaisaient beaucoup plus…

Cependant, la graine de moutarde était plantée. Pour l’arroser, j’ai pu compter sur le scoutisme ainsi que sur des camps de jeunes. Des séjours à l’étranger où des paroisses locales accueillaient les étrangers que nous étions m’ont permis de savourer la fraternité chrétienne et l’unité de l’Église. Comme engrais, j’ai pu bénéficier de ma paroisse qui me permettait de vivre une vie sacramentelle exigeante et forte. Le sacrement de réconciliation et l’eucharistie ont été comme des tuteurs qui permettaient à la tige de s’élever vers le ciel. C’est pendant mes études de droit à Genève que j’ai pris conscience que le Seigneur m’appelait à devenir prêtre.

Répondre à cette vocation n’est pas chose aisée. Pour cela, j’ai pu compter sur un très bon accompagnement de prêtres mais aussi de mes amis et, bien sûr, de ma famille. Au séminaire, les études de théologie m’ont nourri et m’ont permis de relire et de mieux comprendre mes expériences de foi. La vie communautaire, joyeuse et dynamique, m’a permis de rencontrer de nombreux amis. Oui, vraiment, je peux le dire: «Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur!»