“J’ai trouvé un espace de confiance”

“J’ai trouvé un espace de confiance”

On dit souvent que les événements marquants de nos vies sont incrustés dans nos mémoires : j’aimerais bien, alors, vous donner des précisions sur le lieu, la date, les circonstances qui ont mené à ce que je participe à mon tout premier Camp Vocations.

J’essaie de m’en souvenir, je fouille dans ma mémoire, je demande à mes proches… impossible de m’en rappeler. Pourtant, les Camps Voc’ ont bel et bien changé ma vie ! Seules deux choses sont sûres : à l’âge de 10 ans, mes parents m’ont proposé de participer à : « un Camp Voc’ musique, super sympa, que tes frères ont aussi fait il y a quelques années » … et j’ai dit oui. Ce « oui » fut ainsi la première étape de ce long cheminement qui dure depuis plus de 13 ans déjà et qui m’a menée jusqu’à aujourd’hui, jour d’écriture de ce petit témoignage.

Il est, maintenant, peut-être temps de me présenter : je m’appelle Camille Ulrich, j’ai 23 ans, j’ai grandi à Genève entourée de mes parents et de mes trois grands frères et j’étudie actuellement la science politique ainsi que la littérature française à l’université de Lausanne. Côté Camps Vocations : j’ai fait une douzaine de camps en tant que participante et je suis maintenant animatrice, depuis trois ans, au Camp Voc’ monastère qui se déroule chaque été à Tamié.

Des rencontres bouleversantes

Les Camps Vocations ont, pour moi, toujours été une semaine incontournable de mon année. Dès mon tout premier camp, j’ai trouvé un espace de liberté où l’on me laissait me réaliser selon mes talents, j’ai trouvé un espace de confiance où l’on encourageait chacun et chacune à s’exprimer selon ses envies, j’ai trouvé des activités et des discussions qui me permettaient de me ressourcer et de reprendre, le temps d’une semaine, des forces suite à l’année scolaire écoulée. J’ai surtout trouvé des personnes qui m’ont accompagnée dans mon chemin de vie et de foi, qui m’ont aidée à grandir et à me construire et qui m’ont permis de réfléchir aux grandes questions qui s’installaient toujours plus profondément dans mon esprit. J’ai rencontré des personnes, enfin, qui m’ont aidée à me questionner sur ma vocation et qui, surtout, m’ont laissé la liberté d’y répondre par moi-même.

Aujourd’hui, je suis animatrice et je reçois toujours autant. Mon rôle est certes différent mais je retrouve toujours, année après année, le même climat de confiance, les mêmes rires et les mêmes joies ; le même amour pour les Camps Vocations.

C’est cet amour qui me pousse aujourd’hui à rentrer au comité et j’espère de tout cœur pouvoir rendre aux Camps Voc’ ne serait-ce qu’un millième de ce qu’ils m’ont apporté.